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Le verre est à moitié plein, oui, mais de poison...: journal d'un pessimiste positif

17 septembre 2007

Commençons...

Tout commencement a quelque chose d'un début et tout début a quelque chose d'une névrose. Il y a ceux qui sont des fanatiques des débuts, qui doivent en permanence tout recommencer parce que ça leur donne une sensation incroyable d'exister. Dès qu'ils ont fini de faire un gosse, ils en refont un autre, ou dès qu'ils ont changé d'appart, ils pensent déjà à quand donner leur préavis à ce salaud de nouveau propriétaire. Puis il y a ceux qui ne commencent jamais rien, par peur de se faire exister, ou parce que, ça les maintient confortablement dans la position foetale dans laquelle ils avaient...commencé. Il y a ceux qui postposent perpétuellement le commencement, et ceux qui suivent la marche des choses, en subissant les commencements planifiés, réglés et déposés chez le notaire par leurs prudents parents. Au milieu, comme d'habitude, il y a cette masse informe et incongrue qu'on appelle les normaux. Les normaux c'est ces gens qui ont formé il y a bien longtemps une équipe de potes sympas, appelée "société". Ils se retrouvent généralement toute la journée dans un lieu de réunion appelée la "rue" ou "le bureau" ou "le magasin". Ils sont identifiables par "des vêtements", ils discutent généralement de sujets comme "de choses et d'autres". Leur loisir favori est "du sport" ou "s'amuser entre copains (normaux)". Des fois ils regardent les anormaux et les trouvent bizarres, les émissions de delarue (ironiquement appelées "émissions de société") deviennent une sorte de documentaire animalier pour eux, où ils s'étonnent sur des histoires d'anormaux, qui pourtant vivent parmi eux. Des anormaux qui commencent mal ou finissent mal, ou essayent de commencer, bien ou mal, peu importe. Je dirais que la différence entre les normaux et les anormaux est celle qu'il y a entre un gâteau aux fraises et un gâteau à la courgette. C'est toujours un gâteau mais dans le deuxième, les courgettes se demandent ce qu'elles foutent là. Et bien les anormaux c'est pareil, ils se demandent toute leur vie quoi faire, comment commencer, pourquoi commencer, que finir, comment bien commencer et pourquoi ne pas commencer et finalement quand ça va finir ou quand ça va enfin commencer. L'essentiel, pour ma part, est que je commence ce blog...
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